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21 février 2011

Petit contes à régler - Le cas Rubis C.

Coup de coeur !

 

Petit contes à régler - Le cas Rubis C., Gaël Bordet, Bayard Jeunesse, collection Millézime, sandales d'empédocle jeunesse, claire bretin

 

Pandora va subir le cérémonial de l’amnésia, mené par les Moires au sein du Cyclone, section MythIC (Mythes, imaginaires et contes). Elle était pourtant un bon élément du groupe, mais sa dernière mission dans les Royaumes de Perrault l’a ramenée perturbée et son contre-rapport affirmant qu’il se passe des choses graves dans les Royaumes Imaginaires a poussé les responsables du Cyclone, Hypnos en tête, la mort dans l’âme à procéder à l’amnésia. Mais Pandora est bien décidée à ne pas se laisser faire. Elle va déjouer tout le système et parvenir à s’échapper.
On retrouve alors le Cyclone quelques mois plus tard avec de nouvelles recrues Hector, Helen, Sybille et le plus ancien Jason.
Ils sont en pleine formation et vont être envoyés un peu plus tôt que prévu à cause du  petit souci que va connaître le Petit Chaperon Rouge.

Leur arrivée dans les Royaumes de Perrault va vite dégénérer à la catastrophe, Hector qui a voyagé dans une somnambule est introuvable et les habitants sont hostiles. Tout semble se liguer contre eux.
Cendrillon la nouvelle régente pour cinq ans est devenue une teigne absolue, capricieuse, prétentieuse travaillant avec une mystérieuse femme masquée et l’abbée Faydit, un homme mystérieux à une conspiration lourde de conséquences pour les Royaumes de Perrault. En effet c’est le sort de « la somme des destinées » qui est en question, ce recueil enfermé dans une tour qui contient tous les contes de Perrault.

Ce premier tome est un régal, très rapidement on est dans l’histoire et on suit la construction de ce monde étrange entre mythologie et contes de notre enfance. L’essentiel mis en place, l’auteur accélère peu à peu et l’histoire prend alors toute sa densité et devient palpitante. On y retrouve de nombreux personnages, des références avec de multiples clins d’œil empruntés parfois à différents contes, avec beaucoup d’humour.

Un premier tome fort bien construit pour une histoire passionnante. Si vous aimez les contes, si vous aimez l’aventure, si vous êtes fans des sœurs Grimm ou des Guerres du miroir (et en ce qui me concerne ce sont de vraies références) vous allez adorer ce premier tome de « Petits contes à régler ». Les personnages sont riches, bien construits, remplis de surprises. Complots, personnages magiques, créatures féériques, bonnes fées marraines, licornes, dragons, ogre Velu-Fendard, Mère Grand, « embrumeurs », forêt de Perceforest, cités doubles de Silibarim et de Mirabilis, miroirs magiques permettant de se déplacer plus vite, technologie de pointe dans notre monde … tout est réuni pour faire de ce récit, une réussite et un très grand plaisir de lecture.

 

A découvrir de toute urgence et pour les futurs fans, ne pas hésiter à rejoindre le site de la série  qui on l’espère sera évolutif pour le plus grand plaisir des fans. 

 

 

Jean-Luc

 

Petit contes à régler - Le cas Rubis C. ; Gaël Bordet ; Editions Bayard Jeunesse, collection Millezime,  17 février 2011, 11,9 €

 

17 janvier 2011

Damnés

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Damnés Tome 1 ; Kate Lauren ; Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Elizabeth Luc ; Editions Bayard Jeunesse, novembre 2010, 16,9 €

 

 

Tout commence par un prologue sombre et envoutant. La suite est un retour dans le réel, le quotidien de Lucinda, dite Luce, et son entrée dans un pensionnat très spécial : Sword  & Cross. Luce a encore en tête le drame de l’été dernier dont elle est sortie vivante mais pas le garçon qui l’accompagnait. Elle va y faire connaissance de ses nouveaux camarades de vie, loin de sa meilleure amie Callie, de son exubérance et de son téléphone portable, de ses parents qui l’aiment mais qu’elle terrifie. Call le ténébreux et Daniel le blond les beaux garçons de l’établissement la troublent rapidement. Pourquoi a-t-elle le sentiment d’avoir déjà vu Daniel ?
Arriane, Penn, Gabbe, Molly… les filles, elles jouent un rôle étrange dans cette histoire. Plus grave, les ombres qui hantent Luce depuis toujours sont toujours là de plus en plus présentent, menaçantes, dérangeantes…

Particulièrement sévère ce nouveau pensionnat donne le sentiment que le jour ne se lève jamais, l’obscurité, la poussière, la moisissure, le sentiment d’abandon règnent partout et entretiennent une atmosphère glacée, sombre. Les règles de vie et de surveillance sont strictes, les professeurs étranges et les caméras de surveillance (les rouges) omniprésentes rappellent aux élèves qu’ils sont contrôlés en permanence et que rien ne pourra se faire sans  traces.
L’atmosphère se trouble rapidement et on suit pas à pas Luce présente à chaque page du roman. Dans le dernier tiers du livre vous pourrez découvrir un certain nombre de secrets (sur l’identité des personnages principaux notamment) et les révélations seront nombreuses.

Un premier tome sombre, dans lequel on est rapidement pris au piège dès le prologue. Le quotidien de Luce, ses doutes, ses rencontres, ses déboires… prennent corps peu à peu et nous accrochent, en attente de l’événement qui doit se produire et que l’on sent imminent. Il y a bien quelques longueurs et hésitations, mais globalement, on accroche. La dernière partie du roman est particulièrement intéressante pour les révélations qu’elle apporte et nous laisse espérer une suite à la hauteur avec d’autres découvertes. On espère que débarrassée de sa mie en situation quasi inévitable pour un premier tome, l’auteur saura accélérer le mouvement et développer les aspects prometteurs mis en valeur dans le dernier tiers. Damnés est, en effet, le premier tome annoncé d’une tétralogie (devraient suivre trois autres tomes : Vertige, Ravage et Tourment). A signaler la qualité de la publication, le livre sombre est particulièrement réussi. Les pages, bleu nuit qui l’encadrent et la couverture sont à la hauteur et rendent bien l’atmosphère du livre.

 

Cette histoire est celle d’amants maudits que vous allez aimer suivre, sombre mystérieuse et efficace, elle monte en puissance tout au long du roman jusqu’au final étonnant. A découvrir !

 

Jean-Luc

03 janvier 2011

Marie-Hélène Delval répond à nos questions...

Marie-Hélène Delval est l'une des figures des éditions Bayard depuis de longues années. Aujourd'hui auteur reconnue de nombreux romans et notamment de la série à succès des Dragons de Nalsara, elle a accepté à quelques jours de son départ en retraite fin décembre de répondre à quelques unes de nos questions (en relisant je me rends compte que j'en ai oublié beaucoup en route). Qu'elle soit sincèrement remerciée pour sa grande disponibilité, sa gentillesse, ses réponses et son talent...

Mais que les fans se rassurent, vous allez le voir, elle n'est pas prête encore
à nous abandonner totalement. 

 

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 Bonjour Marie-Hélène Delval, vous êtes un auteur connu, reconnu, comment vous présenteriez vous ?

Comme quelqu’un qui a découvert très tôt le pouvoir qu’ont les mots de provoquer l’émotion, et qui a eu envie, un jour, d’ajouter sa petite musique à celle de tant et tant d’auteurs…

 

 Vous êtes un auteur très prolifique… pourquoi écrire ? Depuis quand ?

Pas si prolifique que ça ! Trouver le temps d’écrire quand on a un autre métier, ce n’est pas facile ! Mais, au bout de plus de 30 ans d’écriture, les petits ruisseaux font les grandes rivières… Le  désir d’écrire m’est venue de l’émerveillement que me procurait certaines histoires que je lisais à haute voix à mes enfants quand ils étaient petits : comment pouvait-on, avec des mots si simples, créer autant d’émotion, de poésie… ? J’ai eu envie d’essayer à mon tour, et j’ai compris alors que c’était « mon mode d’expression », la part en moi qui pouvait participer même de façon minuscule, à la « création du monde ».

 

Vous avez beaucoup écrit pour les plus jeunes avec les collections j’aime lire… Vous avez été rédactrice en chef de Pomme d'Api, Les Belles Histoires et Popi de 1986 à 1992, vous êtes actuellement directrice littéraire à Bayard Editions.

Toujours Bayard ? Une histoire d’amour ?

Vous êtes un pilier de la maison, difficile d’imaginer Bayard sans quelque part une petite place pour Marie-Hélène Delval ?

La réponse à la première partie est dans la précédente : d’abord le désir d’écrire pour les très jeunes, pour essayer de « faire du beau » avec du simple !

Bayard, une histoire d’amour et de fidélité, certainement. Ça a commencé dans l’enfance, avec la lecture toujours recommencée d’un recueil de l’année 1911 ( sic ! ) d’un des premiers magazines de Bayard pour la jeunesse, qui s’appelait « l’écho du Noël ». Plus catho, tu meurs ! Mais il y avait des romans tellement bien écrits, tellement haletants ! Plus tard, j’ai acheté pour mon plus jeune frère le premier n° de Pomme d’Api (mars 1966). Puis mes enfants ont été abonnés. Puis j’ai trouvé un jour dans le cahier pour les parents une annonce : Bayard cherchait des « mères de famille » pour faire la promo des revues jeunesse dans les écoles. C’est ainsi que j’ai fait mes premiers pas « dans la maison » ! L’écriture est venue alors, puis l’entrée à la rédaction de Pomme d’Api… et le reste !

À la fin du mois, je pars à la retraite, mais j’ai déjà un gros programme de traduction qui m’attend. Et j’espère avoir un peu plus de temps pour « faire avancer » les Dragons de Nalsara  !

 

Avant les dragons de Nalsara vous aviez déjà fait une incursion dans le monde du fantastique avec les Chats : d’où vous vient cette envie ?

 

Les différentes facettes du fantastique m’ont toujours intéressée, sans doute parce que c’est le genre métaphysique par excellence. On s’offre un voyage hors du quotidien tout en traitant de « choses graves » : la dualité du bien et du mal (on voit dans le n° 10 Cham tenté par « le côté obscur de la force », si j’ose ainsi m’exprimer !), la relation entre la mort et la vie, le difficile travail de devenir soi… Mais, avant tout, on est dans le plaisir du conte. D’ailleurs, les lecteurs attentifs peuvent repérer dans certaines pages des références à peine déguisées à La Belle et la Bête de Cocteau, mon film fétiche !

  

Les dragons de Nalsara ? Pourquoi ? D’où est venue l’idée ? Depuis quand ? Savez vous où vous allez ?

L’idée d’écrire ce qui était d’abord dans ma tête un roman unique pour des lecteurs d’âge J’Aime Lire m’est venue en rencontrant des classes de CE1-CE2 qui avaient adoré le film ERAGON. Les enfants avaient envie de lire le livre, mais il n’était pas à leur portée. Après avoir traduit L’Aîné, j’étais à fond dans cet univers de Fantasy ; j’ai voulu tenter de rendre ce genre accessible aux plus jeunes. C’est ainsi que j’ai créé l’île aux Dragons et ses habitants, Cham, Nyne et leur père, le grand éleveur de dragons du royaume. Et c’est sur l’instigation d’Elisabeth Sébaoun, notre directrice éditoriale, que j’ai envisagé ensuite d’en faire une série.

Comme pour tous mes romans, je suis partie complètement à l’aventure ! Je n’ai jamais de plan, juste des grandes lignes. Une fois que les personnages se mettent à exister, j’ai toujours l’impression que ce sont eux qui décident des événements. Il y a une sorte de logique interne à l’histoire qui se met d’elle-même en place, c’est fascinant ! J’ai bien fait rire mon éditrice, Charlotte Mériaux, quand j’ai surgi un matin dans son bureau en clamant : « ça y est ! Je sais ce qui est arrivé à la mère des enfants ! »  

Bien sûr, je reviens parfois en arrière pour affiner ou corriger des détails, ajouter des informations devenues nécessaires pour la continuité du scénario. Heureusement que j’ai de l’avance ! J’achève actuellement le 14ème, alors que le 10ème est sorti récemment. Ça me donne une marge de sécurité.

 

Vous nous avez dit que les prochains tomes seraient plus longs. C’était l’une des questions de départ : pourquoi pas plus long ? Et à quand un roman pour les plus grands ?


Au départ, des épisodes de 50000 signes, pour des lecteurs à partir de 8 ans, c’était une longueur équilibrée : ni trop long, ni trop court. Et les enfants plus grands, ceux que l’on dit « en difficulté avec la lecture » ne sont pas effrayés par l’épaisseur des livres. Du coup, ils ne se rendent pas compte qu’en ayant lu déjà 10 volumes, ils en sont à 500000 signes, la longueur d’un gros roman !!! Mais mes premiers lecteurs ont grandi depuis le début de la série. Ils auront peut-être envie de « plus ». Et ça me donne un espace plus large où faire évoluer mes personnages.

 

Vous êtes également traductrice de très nombreux titres pour Bayard : Mary Pope Osborne (cabanes magiques) ; l’Épouvanteur ; et Eragon… Est-ce que cela a une influence sur vos écrits sur votre imaginaire ? Comment ?

Comment fonctionne un traducteur ?

 

L’imaginaire des autres ne peut que vous enrichir. Ça se mêle à tout ce qu’on « engrange » par ailleurs, dans ses lectures, au cinéma, en voyage, dans toutes les rencontres et expériences de la vie. C’est là-dedans qu’on puise – plus ou moins consciemment, d’ailleurs – pour écrire. En réalité, on n’invente rien. On ne fait que transposer dans ses histoires les éléments, les émotions de la « vraie vie ».

Quant à mon idée du « traducteur », c’est quelqu’un qui interprète – au sens quasi musical du terme - en français un texte écrit dans une autre langue, de sorte que les lecteurs aient accès non seulement au sens, mais aussi, autant que possible, à la « vibration » particulière de l’original.

 

Vous partez en retraite fin décembre 2010. Vous allez nous manquer. Vous n’allez pas arrêter d’écrire au moins ?

 

Ben non… ! Je compte même avoir plus de temps pour écrire. Si Cabane magique, l’Épouvanteur et Eragon 4 (on attend le texte…) réunis ne me prennent pas toute mon énergie !!!

 

Propos recueillis par Jean-Luc Clerc

L'épouvanteur tomes I à VI

Avant de retrouver le tome VII mi janvier découvrez une série
absolument fantastique chez Bayard  : l'épouvanteur !

 

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Depuis toujours, l'obscur s'infiltre sur la Terre, par l'entremise de créatures démoniaques plus ou moins puissantes, corrompant la vie des pauvres humains que nous sommes. Certains parmi nous deviennent des êtres de l'obscur ou s'y allient, d'autres, ignorants, sont enveloppés par de dangereuses illusions émanant de sa malignité, tandis que quelques-uns le combattent, protégeant le monde de sa noirceur. Dans les Comté, les manifestations courantes de l'obscur sont des sorcières, des gobelins, des âmes errantes : John Gregory, l'Épouvanteur, s'efforce de réduire leurs agissements.

Septième fils d'un septième fils et armé de solides connaissances, il est l'un des rares à pouvoir véritablement combattre l'obscur. Tom Ward, doté des mêmes pouvoires, devient l'apprenti de  l'Épouvanteur, et, selon sa mère, est detiné à être le meilleur Épouvanteur que le Comté ait jamais connu. Tout au long de ces livres, vous découvrirez quelles affreuses créatures sévissent de par le monde, ainsi que les puissances surnaturelles  soulevées par les terribles secrets que dissimulents certains pans occultes du passé et de l'avenir, au cours d'une montée en puissance où rebondissements, incertitudes et tromperies, combats et révélations s'entremêlent pour former d'haletantes histoires, très matures. Aucune niaiserie, aucun cliché, l'auteur mène ses intrigues de main de maître, installant une délicieuse atmosphère oppressante qui fait de sa saga un ensemble de livres formidable ! À découvrir absolument si vous appréciez la fantasy sans lourdeur et tout en profondeur.

 

N'hésitez pas à Lire la suite pour avoir plus d'informations sur un livre en particulier...

 

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27 décembre 2010

Ulysse Moore. Tome VII La ville cachée

Ulysse Moore. Tome VII ; La ville cachée ; Pierdomenica Baccalario ; Traduit de l’italien : Anna Buresi ; Editions Bayard Jeunesse, novembre 2010, 11,9 €

 

 

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Anita Bloom est la fille d’une restauratrice d’œuvres d’art italienne et d’un banquier anglais. Lorsque nous faisons sa connaissance, elle est avec sa mère à Venise dans une ancienne villa. La villa des Monstres qui a appartenu à l’illustrateur Morice Moreau dont sa mère est en train de restaurer les fresques endommagées par le temps et la négligence humaine.

C’est avec curiosité et intelligence que Pierdomenica Baccalario nous entraine à la découverte de cette merveilleuse villa et de son histoire ainsi que dans les rues de Venise dans les pas de sa jeune héroïne Anna et de son ami Tommy. Mais peu à peu grâce à la curiosité de Mioli le chaton indiscipliné d’Anna, la jeune fille curieuse va faire une découverte qui va bouleverser sa vie d’adolescente. Dans une trappe secrète qui s’ouvre dans le plafond, elle trouve une enveloppe mystérieuse destinée à un certain Ulysse Moore.

De là va partir un nouvel épisode de cette formidable saga. Découvrez le club des Voyageurs imaginaires ; Malarius Voynich et Eco ; le club des Incendiaires ; le carnet mystérieux et les livres-fenêtres avec cette femme mystérieuse notamment qui appelle à l’aide cachée dans les pages.
On ne retrouve, Jason, Rick, Julia et Nestor (enfin Ulysse) qu’à la moitié du livre. Les adolescents ont grandi (les illustrations et les texte nous le laissent à penser). Ces retrouvailles qui ouvrent une deuxième partie dans ce septième tome accélère le rythme et nous entraine dans un tourbillon d’évènements avec de nouveaux personnages qui mettent en place de futures histoires qui seront, nous n’en doutons pas, passionnantes.

 

Ce jeune auteur italien a du talent. C’est le moins que l’on puisse dire. En effet, nous en sommes au septième tome et les six premiers riches en évènements avaient connu un épilogue particulièrement riche en évènements.
On avait donc tout à craindre d’une série qui ne s’arrête pas. Et bien non, Pierdomenico Baccalario  fait preuve ici d’une grande maîtrise et d’une capacité de renouvellement surprenante. A la fois familière et nouvelle, cette septième aventure relance la série et nous ravit de nouveau.

 

C’est reparti pour de nouvelles aventures. Alors ne boudez pas votre plaisir (si vous êtes déjà fans) et/ou votre curiosité (pour les novices) et foncez c’est une réussite totale. 

 

Jean-Luc

 

la couverture vous renverra vers les chroniques des tomes précédents... belles découvertes.

Les dragons de Nalsara tome X

Les dragons de Nalsara Tome 10 ; Aux mains des sorciers ; Marie-Hélène Delval ; Illustrations : Alban Marilleau ; Editions Bayard Jeunesse, octobre 2010, 4,9 €

 

 

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Cham fait des progrès rapides en magie. Mais le temps presse et les Addraks veulent accélérer le mouvement. Son oncle Darkat va tout tenter pour le convaincre de passer de leur côté. Ou plus exactement de la manipuler.
Le garçon est trop jeune pour résister. Darkat l’emmène visiter le mausolé de son grand-père et lui permet de toucher son épée. Celle-ci bouleverse le garçon et la magie noire fait effet. Il ne se méfie plus de Darkat et mange les fruits empoisonnés qui font de lui peu à peu un sorcier.
Les sorciers n’ont plus besoin de Dhydra désormais pour appeler les dragons. Son fils possède le pouvoir de leur parler, il le fera à sa place.
Les magiciennes de leur côté ont perçu le danger et Dhydra elle même a eu le temps de faire prévenir les dragons par l’intermédiaire des élusims. 

Cham saura-t-il vaincre la magie noire de son oncle ou va-t-il basculer du mauvais côté de la magie ? Un tome passionnant, au rythme endiablé qui nous entraine de nouveau dans un très bon moment de lecture. Avec toujours les illustrations particulièrement réussies d’Alban Marilleau.

La suite arrive bientôt on l’espère  février pour le tome suivant et d’après nos sources, les prochains tomes devraient être plus long : youpi !

 

Un régal de lecture et d’aventures pour nos jeunes amis. Une belle porte d’entrée dans le monde de la fantasy. Marie-Hélène Delval en grande forme. On en redemande.

 

Retrouvez les autres titres de la série en cliquant sur ce visuel

 

 

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Jean-Luc

Eragon, le guide d'Alagaësia

Eragon, le guide d'Alagaësia ; Christopher Paolini ; Traduit de l’anglais : Danièle Laruelle ; Illustrations : Fred Gambino, Larry McDougal, Ian Miller, David Wyatt ; Editions Bayard, octobre 2010, 24,9 €

 

 

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Les fans qui attendent le quatrième tome du jeune dragonnier le savent bien, le temps est toujours trop long. Alors pour vous faire patienter, voici le guide d’Alagaesia de Christopher Paolini. Pour les fans et les néophytes tout un monde à découvrir. Cartes, paysages, espèces animales du « sympathique » « Shrrg » au chat-garou. Un peu d’histoire avec une chronologie de l’histoire de la contrée. Vous saurez tout sur dragons et dragonniers. Et enfin vous pourrez vous renseigner sur les idfférents peuples et leurs us et coutumes et leurs cités de légendes.

Bien illustré, avec des encarts faciles d’accès, des rabats, des messages comme dans tout livre de ce type de collection qui se respecte.

Un bon moment agréable et instructif en attendant la suite.

 

Côme

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20 décembre 2010

Krabat

Le choix des lutins pour Noël !

 

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La réédition d'un roman fantastique : à découvrir !


Ulysse Moore

Le choix des lutins pour Noël !

 

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Avant de retrouver le tome VII de cette passionnante série : une petite révision  s'impose.Clic de Noël sur le couverture !

16 décembre 2010

Gwydion I et II

Le choix des lutins pour Noël !

 

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le tome I nous avait emballé l'automne dernier, retrouvez le souffle
de l'aventure avec le tome II

 

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10 décembre 2010

Century Tome I : l'Anneau de Feu

Le choix des lutins pour Noël !

 

 

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Le premier tome d'une série prometteuse par l'auteur d'Ulysse Moore. 

Une saga haletante ! A découvrir et offrir pour Noël !

 

Clic de Noël sur la couverture !

 

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29 novembre 2010

PinkMuffin@WillyBlue Tome 1

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PinkMuffin@WillyBlue Tome 1
Objet : arnaques et embrouilles !
Hortense Ullrich et Joachim Friedrich
Traduction de l’allemand : Florence Quillet
Editions Bayard Jeunesse, collection Millézime, 9 novembre 2010, 11,9 €

 

 

 

 

 

 

L’histoire commence par une erreur d’adresse mail, et donc l’envoi d’un message à une personne à laquelle il n’était pas destiné. Pourtant passés quelques échanges un peu vifs et la curiosité aidant, les deux protagonistes vont finir par se raconter leur vie et notamment lui WillyBlue, pourquoi il est désespéré.
Et du coup, tout y passe :  les parents, les adultes, les petites mamies du salon de thé, les tantes, les grand-mères et leur haine farouche de leur belle fille, les ennuis quotidiens par les yeux et la bouche d’ados au langage direct sans jamais être vulgaire et déplacé, le ton est plutôt corrosif et sans concessions.

D’ailleurs il arrive une histoire de fou à ce pauvre WillyBlue que PinkMuffin a bien du mal à croire. Dans son super salon de thé, (le salon de thé Viellard : une institution depuis plusieurs générations) deux mamies originales et particulièrement déjantées (si l’on en croit la description physique et mentale) ont eu un problème : elles accusent le serveur (Willy) de leur avoir servi un gâteau avec de l’alcool qui aurait empoisonné l’une d’elle, allergique. C’est la panique depuis, puisque les deux furies veulent porter plainte.
Mais bien vite alors que les avocats affutent leurs arguments, MAX (Marie Amélie Xavière ou PinkMuffin) décide de croire Willy (Blue…) et de lui apporter de l’aide.

L’une est riche, l’autre pas spécialement et le procès qui se profile à l’horizon semble bien sonner le glas de l’entreprise familiale. Alors entre deux tentatives pour régler cette histoire d’arnaque à l’empoisonnement, ils vont régler leur compte entre eux, sur les riches, les pauvres, les aprioris entre les groupes sociaux…

Et nos deux amis sont irrésistibles, l’un révolté de ce qu’il pense être de l’exploitation et du mépris des clients de ses parents, elle rendue folle de rage et d’exaspération par l’attitude de ses parents au point de fonder l’ISEPP (L’Institut de surveillance et d’évaluation des pratiques parentales) ; de saboter les projets de son père à la tête d’un laboratoire de cosmétiques puissant qui teste ses produits sur des rats.

Le texte est ponctué d’encarts façon boîte mail qui permettent de jongler d’un interlocuteur à l’autre sans possibilité de se tromper.

LeLièvre, l'avocat, contre Coultard un détective bien particulier qui est associé avec Scott (un chien ! N’essayez pas de comprendre !) ; puis Coultard et Scott, car en engageant Coultard, MAX a levé un lièvre assez inattendu et va nous entrainer (et Willy avec) dans une course poursuite au chantage et au scandale familial.

 On passe un très bon moment avec ces deux là, alors un conseil : achetez vous une boîte entière de pâtisseries délicieuses ; enfermez vous dans une pièce où vous ne serez pas dérangé (vous avez des munitions pour tenir le coup) et dévorez cette histoire en vous demandant si ces deux là vont finir par se rencontrer. On attend la suite.

 

Quiproquos, humour grinçant, revendications adolescentes, tout est fait pour nous faire passer un très bon moment le sourire aux lèvres. 

 

 

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Jean-Luc

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15 novembre 2010

Atherton Tome I

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Atherton Tome 1
Le Palais du Pouvoir
Patrick Carman
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) : Danièle Laruelle
Editions Bayard Jeunesse, avril 2010, 12,9 €

 

Edgar est un jeune garçon mince et agile qui passe son temps à grimper dans les arbres du verger dont il est l’un des employés. Son patron M Ratikan un homme violent et aigri veille au bon fonctionnement de la communauté. Pourtant Edgar n’est pas tout à fait comme les autres. Il a des souvenirs étranges qui le poussent à tenter de grimper sur  la falaise qui mène aux Hautes Terres, celles qui assurent l’approvisionnement du Plateau en eau. En échange, ils envoient des figues, des lapins, des moutons…
La société dans laquelle vit Edgar est dure, étrange, un monde bizarre sans technologie, sans véhicules, contrôlé par ceux du haut qui seuls savent lire, écrire et contrôlent d’une main de fer les petites communautés humaines… mais quel monde est celui du Plateau ?

Il est particulièrement difficile de raconter cette histoire sans en déflorer les mystères tant Patrick Carman a construit son récit en emmêlant les fils des histoires qui traversent Atherton. Il construit ici un monde particulièrement étrange et réussi, une sorte de fable écologique et futuriste qui fait froid dans le dos.
Edgar, Isabel, Samuel, trois enfants dont les destins vont s’entrecroiser, trois histoires de courage, de détermination et d’espoir.

Cette société dictatoriale qui s’effrite peu à peu avec Atherton est très particulière et mérite la découverte.
Les documents de la fin du roman éclairent un peu plus certaines zones d’ombre du roman. On attend désormais la suite pour voir comment vont évoluer les personnages et jusqu’où saura aller l’auteur. Un roman surprenant et différent des histoires et de la production habituelle. A découvrir. 

 

 

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Patrick Carman est l'auteur de la série Elyon :

 

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Jean-Luc

30 novembre 2009

Ulysse Moore Tomes I à VI

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Pierdomenico Baccalario
Traduit de l'italien par Marion Spengler
Tome VI La première clef
Editions Bayard Jeunesse, novembre 2008, 10€90

 

Quand on arrive au sixième tome d'une série, on peut se dire qu'on est blasé, lassé de ces histoires et qu'il est grand temps que cela s'arrête.

Et bien pas vraiment en fait. Avec Ulysse Moore, Pierdomenica Baccalario nous met à rude épreuve et nous entraine une fois de plus dans un tourbillon d'aventures plus palpitantes les unes que les autres. Le cycle s'achève ici en beauté et vous ne serez pas déçus : même ceux qui pensaient avoir tout découvert, tout prévu risquent fort d'être particulièrement surpris.

 

Les aventures de ce sixième tome nous permettent de retrouver nos héros habituels, ainsi que de nouvelles têtes. Les aventures oscillent entre le Jardin du Prêtre Jean et Kilmore Cove. Peu à peu de nouveaux personnages entrent en scène, d'anciennes légendes sont expliquées, les liens complexes entre les différents personnages se dévoilent. Vous découvrirez les Monte-en-l'air, les Vit-sous-Terre et commencerez à en savoir un peu plus sur les bâtisseurs : ceux capables de créer les portes.

 

Des histoires de familles, des éléments fantastiques comme cette fontaine de l'éternelle jeunesse, des personnages approfondis, complexes à souhait et des rebondissements imprévisibles.

 

Plongez avec délice dans le dernier tome paru des aventures d'Ulysse Moore, découvrez les mystères, et tentez de retrouver la première clef !

 

Un tome VI éblouissant, juste histoire de nous laisser souffler
avant l'automne prochain :


à bientôt pour de nouvelles aventures en novembre 2010 (source éditeur).
Voici les couvertures des nouveaux tomes sortis en Italie

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Jean-Côme

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